Combien d’entre vous se sont déjà demandé :
« Pourquoi suis-je toujours attirée par le mauvais homme ? »
Pourquoi les mêmes scénarios semblent-ils se répéter dans vos relations : douleur, déception, sentiment d’insécurité ?
La cause ne se trouve pas seulement dans le présent. Elle plonge ses racines dans une blessure ancienne, enfouie au plus profond de vous : la blessure paternelle.
Quand le père est absent…
Un père n’est pas seulement une présence physique. Il incarne une énergie, celle de la sécurité, du soutien, de ce regard qui dit à l’enfant : « Tu es digne d’amour simplement parce que tu es. »
Mais que se passe-t-il quand ce regard manque ? Quand le père est froid, dur ou trop occupé, au point que la petite fille se sente invisible ?
Comment cette blessure agit-elle dans nos vies ?
L’enfant grandit alors avec une soif d’attention, une quête insatiable de reconnaissance.
Devenue femme, elle cherche inconsciemment ce « père manquant » dans ses relations.
Elle est attirée par l’homme froid, distant, émotionnellement indisponible… parce que cette froideur lui est familière, et qu’elle porte en elle la mémoire de ce père absent.
Ainsi, la douleur se répète. Encore et encore. Jusqu’à ce qu’une conscience nouvelle vienne briser le cercle.
L’impact sur l’énergie et sur le Soi
Cette blessure ne touche pas seulement le domaine amoureux. Elle façonne l’image que nous avons de nous-mêmes. Elle influence notre estime, notre capacité à poser des limites, notre confiance dans notre droit à réussir.
C’est comme si une partie de nous restait figée, une enfant qui attend toujours d’être reconnue, aimée, sécurisée.
De la douleur à la libération
La guérison commence quand nous acceptons de voir cette petite fille en nous. Quand nous l’écoutons, quand nous lui offrons aujourd’hui ce qui lui a manqué hier : la reconnaissance, l’amour, la sécurité.
Alors, la répétition cesse. Les histoires du passé n’ont plus besoin de se rejouer. Nous cessons de choisir nos partenaires à travers le filtre de la blessure, et nous nous ouvrons enfin à des relations qui reflètent notre valeur véritable.
En conclusion
La blessure paternelle n’est pas une condamnation. Elle est une porte.
En l’affrontant avec honnêteté, nous cessons d’être victimes de notre passé, et nous devenons enfin les parents de nous-mêmes.
C’est à partir de là seulement que l’amour véritable peut naître : un amour libre, mûr et authentique.