C’est souvent le signe silencieux qu’à un moment, la vie a perdu un peu de sa douceur.
Si on écoute vraiment le langage du corps, on comprend qu’il ne crie pas “maladie”,
il murmure : “Il te manque quelque chose de tendre, de doux, de vivant…”
Le sucre représente la joie, la tendresse, la capacité de savourer l’existence.
Quand son équilibre se dérègle, c’est comme si l’être humain avait oublié comment recevoir la douceur de la vie, comme s’il tentait de remplacer par le goût ce qu’il n’arrive plus à ressentir à l’intérieur.
Le pancréas, lié au centre du plexus solaire celui de l’expression de soi, de la volonté, du droit de recevoir autant que de donner, réagit lorsque la joie est réprimée, lorsque trop de déception ou d’impuissance s’accumule sans être libérée.
Alors le corps tente de compenser, à sa manière.
Beaucoup de personnes touchées par le diabète sont des êtres profondément doux,
toujours prêts à donner,
mais qui ne s’autorisent jamais à recevoir.
Ils offrent l’amour sans le demander,
et quand leur générosité reste invisible, une petite amertume s’installe…
c’est souvent là que commence la perte du “goût de la vie”.
Derrière le diabète, il y a parfois une nostalgie d’un amour qu’on n’a jamais pleinement vécu,
ou une relation où l’on a donné beaucoup plus qu’on a reçu.
L’inconscient finit par associer l’amour à la souffrance
et préfère s’en éloigner plutôt que de revivre la blessure.
Mais le corps, lui, ne renonce jamais à la douceur.
Alors il la cherche ailleurs :
dans le sucre, dans le goût, dans ce petit instant où tout semble redevenir tendre.
La vraie guérison ne se limite pas à réduire le sucre.
Elle naît quand on réapprend à savourer la vie elle-même :
à rire sans se justifier,
à accueillir l’amour sans peur,
à laisser l’enfant intérieur comprendre qu’il n’a pas à mériter quoi que ce soit.
Quand on accepte de recevoir autant qu’on donne,
quand on lâche les anciennes blessures,
quand on cesse de se battre contre son propre corps,
le pancréas commence à se relâcher…
et la vie, doucement, rend sa saveur à celui qui l’avait perdue.
Parce que le sucre que réclame le corps n’est souvent qu’une demande d’amour oublié.
Rendez-lui sa douceur… et la vie vous rendra la vôtre.


