On parle sans cesse des droits humains, mais l’être humain d’aujourd’hui oublie le tout premier :

le droit d’être présent à lui-même.

Ce que beaucoup ne voient pas, c’est que la violation la plus grave n’est pas celle qui vient de l’extérieur, mais celle qui se produit lorsque l’être humain se quitte lui-même intérieurement.

La dignité n’est pas une loi, ni un texte, ni un slogan :

c’est un état d’être que personne ne peut vous enlever…

sauf si vous acceptez de ne plus l’habiter.

Le premier droit humain est intérieur, et il dit :

« Je ne suis pas ce que le monde a projeté sur moi. Je suis ce que je choisis d’être maintenant. »

C’est ici que naît l’humain véritable.

 La conscience ne réclame jamais : elle rayonne

On croit que les droits se gagnent en criant, en se battant, en s’imposant.

Mais la conscience profonde agit autrement :

celui qui connaît sa valeur n’a rien à défendre.

Il n’impose pas : il révèle.

Il ne se justifie pas : il est.

Sa simple présence rétablit l’équilibre, parce que la protection la plus solide est de ne laisser personne, pas même le passé, vous déposséder de vous-même.

 La vraie liberté est intérieure

Beaucoup sont libres selon la loi,

mais enfermés dans leurs peurs, leurs mémoires, leur besoin d’être validés.

La prison la plus serrée n’a jamais eu de murs :

elle s’appelle la voix intérieure qui juge.

Tant que cette voix commande,

tous les droits extérieurs restent des illusions fragiles.

La liberté véritable ne vient pas du monde, elle vient de la conscience qui s’affirme :

« Je ne suis pas soumis à ce que je ressens ; je suis celui qui voit, et donc celui qui se libère. »

 En conclusion

Les droits humains ne commencent pas dans les institutions,

ils commencent dans un seul face à face :

Vis-tu ton premier droit : celui d’être toi-même ?

Parce que l’être humain naît avec une boussole intérieure

qui murmure sans cesse :

« Ma dignité est une conscience… pas un document. »

Et lorsque cette conscience s’éveille, plus aucune injustice ne peut vous posséder, car vous redevenez la source et non l’effet de votre vie.